Proposer des animations de qualité dans nos différentes disciplines sportives avec les objectifs suivants :
Susciter l’envie et le plaisir de pratiquer.
Augmenter le nombre de nos pratiquants, de structures et de territoires impliqués dans nos animations sportives.
Permettre l’accès de tous à une animation correspondant à son âge, son niveau de pratique et à ses motivations.
Favoriser la polyvalence notamment chez les jeunes: pagaie simple, pagaie double, équipages, milieux, supports etc.
Fournir aux athlètes les moyens leur permettant d’objectiver leurs progrès —systèmes de classement-.
Contribuer à l’identification, la préparation et la sélection de nos meilleurs athlètes.
Préparer nos athlètes aux confrontations internationales.
Favoriser la parité: équipages mixtes, canoë dames.
Favoriser le développement et la valorisation de certaines disciplines et catégories: la pratique féminine, le canoë dame, paracanoë.
Favoriser les passerelles entre disciplines pour faciliter la polyvalence et les doubles projets.
Contribuer à renforcer l’identité de nos clubs, et de nos territoires qui se recomposent actuellement.
Mieux prendre en compte les contraintes de la vie de nos clubs et la situation particulière de nos petits clubs afin de faciliter leur accès aux animations et leur développement.
Etre vigilants sur les impacts économiques et environnementaux de nos animations, notamment au niveau des déplacements. Privilégier les solutions de proximité.
Veiller à la qualité de nos manifestations —formation des officiels, juges et gestionnaires de courses.
Prendre en compte, soutenir le développement et valoriser l’ensemble de nos disciplines en évitant le clivage entre disciplines olympiques, paralympiques et les autres disciplines.
Développer nos différentes modalités de pratique en élargissant de façon effective notre positionnement: Performance et haut niveau mais aussi Loisir, sport santé et bien être. Rééquilibrer notre investissement en faveur du loisir à la hauteur des enjeux de développement qu’il représente.
S’ouvrir aux pratiques nouvelles et conserver le leadership sur les sports de pagaie et l’eau vive.
Proposer un calendrier de manifestations nationales et internationales cohérent au regard des stratégies de développement de nos disciplines et de nos territoires. Un calendrier permettant de valoriser nos sites de pratique et nos organisateurs.
Prendre en compte les nouvelles sociabilités numériques dans l’organisation de nos animations.
Mieux identifier, mesurer, l’impact économique de nos animations sur nos territoires.
Soutenir les clubs organisateurs.
Pourquoi
Nos animations sont essentielles à la fois à notre développement, notre rayonnement sur nos territoires, mais aussi à notre capacité à former et performer au plus haut niveau et à rayonner au plan international. Il nous faut donc les placer au cœur de nos préoccupations.
Si les commissions ont un rôle essentiel à jouer comme force de propositions, il faut veiller à une bonne articulation de leur travail avec nos territoires, nos cadres techniques et nos instances.
L’envie, le plaisir de naviguer sont trop souvent absents de nos projets, il faut rappeler leur importance.
Nous pensons que la pratique polyvalente, notamment chez les jeunes, est un élément essentiel dans la formation de l’athlète.
Il nous manque une véritable politique dans le domaine de l’animation jeune.
Nous avons un réseau de petits clubs qui doivent être soutenus dans leur développement. Leur accès aux animations doit être facilité.
La fragilité des ressources financières de nos clubs doit nous inciter à de la vigilance sur l’impact économique de nos animations.
Arnaud Hybois champion du monde en descente, en course en ligne et sélectionné olympique en course en ligne, Manon Hostens sélectionnée dans le K4 féminin en CEL à Rio et championne du monde classique descente en 2014, sont des exemples de double projets. Nos animations doivent être au service de nos athlètes en facilitant ces passerelles.
Malgré nos affirmations, nous ne prenons pas assez en compte nos différentes formes de pratiques. A titre d’illustration, sur 256 communiqués diffusés sur le site de la FFCK de février 2015 à février 2016 seuls 3 concernent les pratiques de loisir soit 1.1% contre 192 pour le sport de haut niveau et la compétition soit 75%. Le site internet fédéral illustre bien aussi notre manque de positionnement sur le loisir et le tourisme ainsi que les autres formes de pratique.
L’organisation des manifestations demande des compétences techniques accrues et les clubs organisateurs ont besoin d’un soutien dans ce domaine.
Le renforcement du clivage entre disciplines olympiques et les autres disciplines n’est pas un facteur de développement. Il est une source de conflits inutiles.
Nous avons perdu 2 délégations ministérielles dans le domaine de la nage en eau vive et du SUP— Stand Up Paddle– en 2008 et 2010.
L’absence d’une politique de développement du loisir forte laisse la place à des structures hors du champ de notre fédération– ex: Existence d’une fédération de la plaisance en kayak de mer affiliée à Union Nationale des Associations de Navigateurs— .
Dans le domaine du sport santé : les politiques publiques en faveur du sport santé, le développement de certaines de nos pratiques –Dragon ladies, la publication du Vidal du sport « pagaie-santé » pour faciliter les prescriptions des médecins, le sport sur ordonnance, les besoins sociaux, doivent nous inciter à ne pas négliger cette dimension de nos activités.
Il nous faut prendre en compte la nécessité pour les nouvelles régions de se construire une identité. Nos animations peuvent y contribuer. Exemple: Equipes régionales, sites de pratique.
Comment
Réaffirmer le rôle des commissions comme forces de propositions dans la déclinaison de ces orientations dans leurs animations : Etat des lieux de l’animation —définition des axes stratégiques— projet d’animation et de formations—indicateurs et tableaux de bord permettant d’assurer le suivi et l’évaluation des résultats.
Maintenir la présence d’un cadre technique référent dans chaque commission d’activité. Ce cadre sera en relation avec une cellule d’expertise —groupe de cadres techniques experts de la discipline–. Faciliter le lien commission-BEX : invitations à certaines réunions du BEX.
Maintenir les plénières d’activité (ex: à minima tous les 2 ans) + réunions des régions et des clubs lors des championnats de France, afin que les orientations définies puissent être partagées par l’ensemble des acteurs.
Soumettre pour avis au conseil des territoires et du développement —régions et CDCKles changements majeurs au sein d’une animation.
Proposer à chaque membre du conseil fédéral une mission de suivi d’une commission et/ou d’un des projets fédéraux afin qu’ils soient davantage impliqués dans le suivi et l’évaluation des projets fédéraux.
Les animations sportives doivent s’adresser à tous les niveaux —du débutant à l‘athlète de haut niveau— en veillant à la bonne articulation entre les animations locales, départementales, régionales et les animations inter-régionales et nationales.
Porter une attention particulière aux ANIMATIONS JEUNES. La commission nationale jeune doit être elle aussi force de proposition sur l’animation jeune. La présidence de cette commission ne serait plus assurée par le président fédéral.
Créer une « cellule numérique » pour mettre en place les outils nécessaires au développement de nos différentes formes de pratique.
Etudier la possibilité de développer les outils facilitant les nouvelles formes de sociabilité —Notion de groupes coopératifs—. Exemple: plateforme d’échange de sorties en ligne « Tamtam–kayak » en référence à la tribu FFCK pour dynamiser les pratiques de loisir et capter de nouveaux licenciés-.
Mettre fin à l’affichage d’un clivage entre disciplines olympiques et autres disciplines sur le site internet fédéral.
Envisager une direction technique nationale adjointe en charge de nos politiques sectorielles —sport loisir, sport santé, sport insertion.
Créer une commission nationale dans le domaine du sport loisir, tourisme et culture. Et engager une véritable politique de développement de l’offre dans ce domaine.
Elargir la notion d’excellence actuellement limitée à l’EFCK mention la performance, aux autres formes de pratiques telles que le loisir ou le sport santé pour valoriser ces pratiques au sein de nos clubs et avoir la même exigence qualitative.
Proposer un calendrier d’animation loisir jeunes regroupements, stages d’été.
Favoriser le développement des commissions loisir et sports santé au sein de nos CDCK et CRCK et leur mise en réseau.
Poursuivre les actions en faveur du développement du sport santé —commission nationale, formation des cadres, publications, définition des pratiques adaptées—et renforcer les liens entre les CRCK et les ARS— Agences régionales de santéMettre en place un calendrier spécifique aux manifestations sport santé.
Prendre en compte la possibilité de développer les nouvelles disciplines dans nos animations: kayak Cross, sprints urbains, SUP, raft…
Initier des études sur l’impact économique de nos grandes manifestations sur nos territoires afin d’objectiver leur importance sur le développement économique, social de nos régions.
Créer un pôle d’expertise sur la gestion des événements sportifs afin d’augmenter la qualité des épreuves et leur visibilité ainsi que le soutien aux organisateurs.
Travailler avec le conseil des territoires et du développement sur le calendrier des manifestations nationales et internationales pour une visibilité à long terme.